La France est en guerre, par Aymeric Chauprade- traduzione italiana in calce
La France est en guerre, par Aymeric Chauprade
Publié par Aymeric Chauprade le 18 janvier 2015 dans Éditoriaux – 14 commentaires
Les phénomènes ont des causes. Ce qui frappe la France aujourd’hui porte un nom et est le résultat de causes identifiables. Cette première partie est consacrée à la définition du mal qui nous frappe et à ses causes. La seconde sera consacrée aux solutions
Quand le totalitarisme s’empare d’une minorité conséquente et active, l’argument de la majorité pacifique ne tient plus.
La France est en guerre avec des musulmans, elle n’est pas en guerre avec les musulmans, mais avec des musulmans.
L’islam est un monde complexe. Il nous faudrait des heures pour y expliquer les variantes, chiites, sunnites et à l’intérieur des sunnites, les différentes écoles juridiques, et le soufisme aussi.
De manière simple, je diviserai l’islam en deux. Ce que j’appelle l’islam acclimaté par les nations, par les cultures nationales, par les États, et qui fait que les islams marocain, indonésien, saoudien ne sont pas les mêmes.
Et l’islam global, l’islam qui est resté fidèle à ses fondements djihadiques, à ses fondements historiques, et qui dit fondements dit fondamentalisme, l’islam qui refuse de s’inscrire dans les nations, qui ne reconnaît pas ou peu de légitimité aux chefs d’État, qu’ils soient musulmans ou non, l’islam qui veut restaurer le califat et établir la loi islamique sur la terre entière. C’est bien cet islam qui nous fait la guerre, que nous le voulions ou non.
Revenons à ce conflit entre ces deux camps de l’islam. L’islam acclimaté par les nations et l’islam qui ne l’est pas, qui est l’islam radical en guerre partout contre les autres civilisations, contre les États-Unis, l’Europe, la Russie, la Chine, l’Inde, Israël, et les régimes musulmans modérés aussi. Ces deux camps ne sont pas figés. Le nombre de leurs combattants respectifs change à travers l’histoire.
Les services de renseignement occidentaux estiment la proportion d’adeptes de l’islam radicalisé de 15 à 25 % des musulmans du monde, y compris parmi les musulmans vivant sur le sol européen. Mais 15 à 25 % de 1,5 milliards de musulmans cela veut dire entre 225 et 375 millions de musulmans dans le monde, ce qui, en moins ou en plus, représente le poids démographique des États-Unis d’Amérique. Ce qui, en France avec 6 millions de musulmans, peut-être beaucoup plus d’ailleurs, ce qui représente entre 900 000 et 1 ,5 million de musulmans convaincus que l’Oumma est supérieure à leur appartenance à la nation française, convaincus que la Charia, la Loi islamique, a vocation à se substituer à la Loi française, convaincus que le Coran deviendra un jour leur Constitution à la place de notre Constitution.
L’argument du fait minoritaire ne tient pas. L’idéologie ressassée du « pas d’amalgame » est non seulement fausse mais dangereuse. Car la situation est très grave. Car l’islam fait planer sur la France une menace très grave sur son avenir. Déjà de nombreux Français sont en train de partir, et pas seulement des Juifs, parce qu’ils pensent que c’est fichu, que la démographie est contre nous, qu’ils vont gagner. Ces Français ne fuient pas que le socialisme, le fiscalisme, l’étatisme, ils fuient l’invasion lente.
Le vivier du terrorisme islamique, c’est-à-dire du passage à l’acte djihadique, est énorme, il est de l’ordre du million, ce qui ne veut pas dire que nous ayons un million de terroristes potentiels sur notre sol, mais ce qui veut dire qu’une 5ème colonne puissante vit chez nous et peut, à tout moment, se retourner contre nous en cas de confrontation plus générale. Souvenons-nous des refus de servir en Afghanistan de la part de militaires français musulmans. Aujourd’hui on parle des refus, dans les écoles, de la minute de silence, pour les victimes des attentats récents. C’est la même logique : pour ces gens la loi de l’islam est supérieure aux lois françaises, l’allégeance à l’islam est supérieure à l’allégeance à la France. C’est la définition même d’une 5ème colonne.
Il est probable, et même certain, qu’une majorité de musulmans en France condamnent les attaques qui ont visé les Juifs et les policiers, parce que beaucoup de musulmans considèrent qu’elles sont injustes. Mais tel n’est pas le cas de l’attaque de Charlie Hebdo. Les ambassades et les services occidentaux ont rapporté de nombreuses scènes de liesse dans l’ensemble du monde musulman, à l’annonce que les caricaturistes du Prophète Mahomet avaient été assassinés. Le sentiment majoritaire chez les musulmans, c’est « Ils l’avaient cherché en insultant notre Prophète » et faut-il rappeler qu’en effet, dans l’islam, le blasphème est puni de mort ce qui est d’ailleurs appliqué dans de nombreux pays musulmans aujourd’hui, comme au Pakistan. C’est aussi ce qui explique que le Maroc se soit abstenu de participer à la manifestation de dimanche, parce que des caricatures du Prophète s’y trouvaient et que, pour un Roi commandeur des Croyants, il n’était pas possible de prendre ce risque politique face à la pression islamiste dans son pays. Et soyez certains que si les médias français se sont décidés à parler de ce qui s’est passé dans les écoles où les enfants issus de l’immigration extra-européenne sont nombreux, c’est que le phénomène est massif.
Alors pourquoi en sommes nous là ? Il faut bien faire le diagnostic juste si nous voulons soigner la maladie.
Au niveau mondial nous en sommes là parce que la globalisation à dominante occidentale, en s’attaquant aux nations, à leur identité, à leur souveraineté, a affaibli l’islam acclimaté aux nations au profit du fondamentalisme islamique, par définition transnational et globalisé.
Les politiques américaines et européennes ont détruit ou affaibli tous les régimes arabes qui tentaient de s’imposer au détriment de la Charia et ont donc libéré ainsi les forces islamistes. Les gouvernements occidentaux qui se sont succédés en cautionnant les guerres en Irak, en Libye, en affaiblissant le régime syrien, en isolant l’Iran, portent une lourde responsabilité. Le mondialisme a fait le lit de l’islam radical, il a fait le lit du fondamentalisme quand il ne le soutenait pas directement par le biais de ses services spéciaux, et ceci parce qu’il est, comme lui, une idéologie globale qui veut tuer les nations.
Au niveau national, la situation est la combinaison d’un phénomène quantitatif, l’immigration extra-européenne massive depuis 40 ans, avec un phénomène qualitatif, le réveil de la conscience islamique de nombreux musulmans en France. Nombreux en effet sont ces musulmans qui sont passés dans le camp de l’islam global ce qui rend totalement impossible leur assimilation.
Les partis politiques et leurs soutiens médiatiques qui ont organisé la manifestation parisienne de dimanche 11 janvier sont en fait les premiers responsables de la situation actuelle . Il faut le dire, ils ont organisé l’invasion de la terre de nos ancêtres par une culture étrangère contre laquelle l’Europe, durant des siècles, avait lutté avec lucidité et efficacité. Ils n’ont aucune excuse, car des siècles d’histoire attestaient de ce qui allait se passer. Les Allemands ne pouvaient pas forcément entrevoir ce que le national-socialisme allemand allait produire comme crime inouï, car c’était une idéologie nouvelle. L’islam radical lui n’est pas une idéologie nouvelle. Il est en guerre contre les autres civilisations depuis le VIIème siècle et cela n’a jamais cessé.
Alors, on nous dit qu’il faut être optimiste, que cet islam de France traverse une crise à laquelle les éducateurs et les sociologues vont remédier. À cela je réponds premièrement que je ne ferai jamais confiance, pour remédier au Mal, à ceux qui ont inoculé le Mal et encouragé son développement durant 40 ans. Deuxièmement que la France compte trop à mes yeux pour que je puisse accepter de prendre un risque aussi considérable que la réformation de l’islam, que son acclimatation finale aux valeurs et aux institutions françaises. Il y a peu de chance que cela arrive tout simplement parce que le Coran est, aux yeux même des musulmans, le Verbe incréé de Dieu, qu’on ne peut donc y changer une virgule. Les racines de la violence et du totalitarisme se trouvent dans l’islam même, dans ses textes sacrés, Coran et hadith surtout, comme le disent d’ailleurs de nombreux philosophes musulmans modérés, je pense à Abdennour Bidar qui dans une Lettre ouverte au monde musulman, en octobre 2014, invitait les musulmans à ouvrir les yeux, à comprendre que si le monstre n’est pas l’islam, il est néanmoins dans l’islam et plus précisément dans ses textes sacrés.
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Alors est-ce qu’une vieille nation chrétienne qui a 1500 ans, la nation des cathédrales, du Mont-Saint-Michel, des Lumières aussi qui font partie de notre histoire récente, est-ce que cette nation qui a tant compté dans l’histoire mondiale et qui compte encore, devrait livrer son avenir au pari que l’islam va se réformer et que le mauvais génie qu’il a produit va finir par rentrer dans sa bouteille ?
On nous dit qu’une majorité de musulmans est pacifique. Certes mais une majorité d’Allemands l’était avant 1933 et le national-socialisme allemand. Une majorité de Russes, de Chinois, de Khmers étaient pacifiques avant qu’ils ne réalisent d’abominables crimes au nom du communisme. Quand le totalitarisme s’empare d’une minorité conséquente et active, l’argument de la majorité pacifique ne tient plus.
Aymeric Chauprade
aymericchauprade.com
La Francia è in guerra, di Aymeric Chauprade
Publicato da Aymeric Chauprade il 18 gennaio 2015 in Éditoriaux – 14 commentaires
I fenomeni hanno delle cause. Ciò che colpisce la Francia oggi ha un nome ed è il risultato di cause identificabili.Questa prima parte è dedicata alla definizione del male che ci colpisce e alle sue cause. La seconda parte si concentrerà sulle soluzioni.
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La Francia è in guerra con alcuni musulmani; non è in guerra con i musulmani, ma con alcuni musulmani.
L’Islam è un mondo complesso. Ci vorrebbero ore per spiegare le varianti, sciiti, sunniti e all’interno stesso dei sunniti, le varie scuole giuridiche e il Sufismo.
Con una semplificazione dividerò l’Islam in due. Quello che io chiamo l’Islam acclimatato dalle nazioni, dalle culture nazionali, dagli Stati in modo che l’Islam del Marocco, dell’Indonesia, dell’Arabia Saudita non sono gli stessi.
E l’Islam globale, l’Islam rimasto fedele ai suoi fondamenti djihadisti, ai suoi fondamenti storici; chi dice fondamenti dice fondamentalismo; l’Islam che si rifiuta di far parte delle nazioni, che riconoscono poca o nessuna legittimità ai capi di stato, siano essi musulmani o meno; l’Islam che vuole ristabilire il califfato e stabilire la legge islamica su tutta la terra. E’ questo l’Islam che ci ha mosso la guerra, che ci piaccia o no.
Torniamo al conflitto tra i due campi dell’Islam. L’Islam acclimatato attraverso le nazioni e l’Islam che non lo è, l’Islam radicale,quindi, in guerra contro tutte le altre civiltà, contro gli Stati Uniti, l’Europa, la Russia, la Cina, India, Israele, e i regimi musulmani moderati compresi. Entrambi i campi non sono determinati. Il numero dei loro combattenti cambia nel corso della storia.
I servizi di intelligence occidentali ritengono che i seguaci dell’Islam radicalizzato costituiscono il 15/25% dei musulmani nel mondo; lo stesso tra i musulmani sul suolo europeo. Ma il 15/25% di 1,5 miliardi di musulmani comportano tra 225 e 375 milioni di musulmani nel mondo; più o meno il peso demografico degli Stati Uniti d’America. In Francia, con 6 milioni di musulmani, se non oltre, assommano tra 900 000 e 1, 5 milioni che credono che la appartenenza alla Ummah prevalga rispetto alla nazione francese, convinti che la Sharia, la legge islamica, sia destinata a sostituire la legge francese, convinti che il Corano possa un giorno diventare la loro costituzione, invece della nostra.
L’argomento della minoranza non è valido. L’ideologia ritrita della “mancanza di coesione” non è solo sbagliata, ma pericolosa, poiché la situazione è molto grave; perché l’Islam pone alla Francia una minaccia molto grave per il suo futuro. Già molti francesi sono in procinto di partire, non solo gli ebrei, perché pensano che sia una dannazione, che la demografia è contro di noi, che vinceranno. Questi Francesi non fuggono il socialismo, il fiscalismo, lo statalismo; fuggono da una lenta invasione.
Il terreno di coltura del terrorismo islamico, vale a dire, il passaggio all’atto della djihad è enorme; è dell’ordine di un milione. Non vuol dire che abbiamo un milione di potenziali terroristi sul nostro suolo, ma significa che una potente quinta colonna vive con noi e può, in qualsiasi momento, rivoltarsi contro di noi in un contesto di confronto più generale. Ricordate il rifiuto di servire in Afghanistan opposto da militari francesi musulmani. Oggi si parla di rifiuto, nelle scuole, del minuto di silenzio per le vittime dei recenti attacchi. E’la stessa logica: per queste persone la legge dell’Islam è al di sopra delle leggi francesi, la fedeltà all’Islam prevale sulla fedeltà alla Francia. Questa è la definizione di quinta colonna.
E’probabile, anzi certo che la maggioranza dei musulmani in Francia condanna gli attentati che hanno colpito gli ebrei e la polizia, perché molti musulmani li considerano ingiusti. Ma non è il caso dell’attacco a Charlie Hebdo. Ambasciate e servizi occidentali hanno riportato molte scene di giubilo in tutto il mondo musulmano all’annuncio che i vignettisti del Profeta Maometto erano stati assassinati. L’opinione prevalente fra i musulmani è che “se la sono cercata insultando il nostro Profeta” e si deve ricordare che, in effetti, nell’Islam la blasfemia è punibile con la morte, sanzione per altro applicata in molti paesi musulmani, come in Pakistan. Si spiega anche il motivo per cui il Marocco si è astenuto dal partecipare all’evento di domenica a causa della presenza delle vignette del Profeta; per un re, comandante dei fedeli, non è stato possibile assumere questo rischio politico di fronte alla pressione islamista nel suo paese. Esiate certi che, se i media francesi hanno deciso di parlare di quello che è successo nelle scuole dove i bambini di immigrati extraeuropei sono molti, il fenomeno è largamente diffuso.
Allora perché siamo a questo punto? Si deve fare la diagnosi giusta se si vuole curare la malattia.
A livello globale siamo a questo punto perché la globalizzazione a dominio occidentale,aggredendo le nazioni, le loro identità, sovranità, ha indebolito l’islam acclimatato alle nazioni a favore del fondamentalismo islamico, per definizione transnazionale e globalizzato.
Le politiche americane ed europee hanno distrutto o indebolito tutti i regimi arabi che hanno cercato di imporsi a scapito della Sharia e hanno così liberatole forze islamiste. I governi occidentali che si sono succeduti nel sostegnoalle guerre in Iraq, Libia, nell’indebolimento del regime siriano, nell’isolamentodell’Iran, portano una pesante responsabilità. Il globalismo ha scavato il letto dell’islam radicale, quello del fondamentalismo quando non lo ha supportato direttamente, attraverso i suoi servizi speciali, e questo perché è, come questo, un’ideologia globale che vuole uccidere le nazioni.
A livello nazionale, la situazione prodottasi è la combinazione di un fenomeno quantitativo, la massiccia immigrazione da oltre quarant’anni dai paesi extraeuropei, con un fenomeno qualitativo, il risveglio della coscienza islamica di molti musulmani in Francia. Molti infatti sono quei musulmani che si sono spostati nel campo dell’Islam globale; il che rende l’assimilazione totalmente impossibile.
I partiti politici ei loro sostenitori nei media che hanno organizzato l’evento di Parigi di domenica 11 gennaio sono in realtà i primi responsabili della situazione attuale. Va detto, hanno organizzato l’invasione della terra dei nostri antenati da parte di una cultura straniera contro cui l’Europa per secoli aveva lottato con chiarezza ed efficacia. Non hanno scuse, perché secoli di storia attestano cosa sarebbe successo. I tedeschi non potevano necessariamente prevedere quale crimine inaudito stava per alimentare il nazionalsocialismo tedesco stava per produrre perché era una nuova ideologia. L’Islam radicale non è una nuova ideologia. E’in guerra contro altre civiltà fin dal VII secolo, e non ha mai smesso.
Così ci viene detto di essere ottimisti sul fatto che l’Islam di Francia attraversa una crisi cui gli educatori e sociologi potranno porre rimedio. A questo io rispondoin primo luogo che non concederò mai affidamento, per rimediare al male, a chi ha inoculato il male e incoraggiato il suo sviluppo per 40 anni.In secondo luogo che la Francia per me conta troppo per accettare che possa prendere un rischio così grande come la riforma dell’Islam, come la sua acclimatazione finale ai valori e alle istituzioni francesi. Ci sono poche possibilità che accada semplicemente perché il Corano è, agli occhi stessi dei musulmani, la parola increata di Dio; non possiamo quindi cambiare una virgola. Le radici della violenza e del totalitarismo si trovano nell’Islam stesso, nei suoi testi sacri, il Corano e hadith soprattutto, come del resto dicono molti filosofi musulmani moderati. Penso a Abdennour Bidar che in una Lettera aperta al mondo musulmano, nel mese di ottobre 2014, ha invitato i musulmani ad aprire gli occhi, per capire che se il mostro non è l’Islam, è comunque nell’Islam e più specificamente nei suoi testi sacri.
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Quindi forse una nazione cristiana antica di 1500 anni, la nazione delle cattedrali, di Mont-Saint-Michel, l’Illuminismo anche che fa parte della nostra storia recente, forse questa nazione così importante nella storia del mondo e che ancora conta dovrebbe affidare il proprio avvenireall’alea riformatrice dell’Islam sarà riformato e al possibile ritorno in bottiglia del genio del male?
Ci viene detto che la maggioranza dei musulmani sono pacifici. Ma certamente lo era la maggioranza dei tedeschi prima del 1933 e del nazionalsocialismo tedesco. La maggioranza di russi, cinesi, Khmer erano pacifici prima che commettessero i crimini abominevoli in nome del comunismo. Quando il totalitarismo si impadronisce di una minoranza coerente e attiva, l’argomento della maggioranza pacifica non regge più.
Aymeric Chauprade